Défaut d’adoption de l’instillation intravésicale postopératoire précoce de chimiothérapie après néphro-urétérectomie totale

Dobé, T; Ouzaid, I; Califano, G; Von Rundstedt, F; Albisinni, S; Aziz, A; Di Trapani, E; Hendricksen, K; Krajewski, W; Mari, A; Moschini, M; Necchi, A; Moon, A; Poyet, C; Pradère, B; Rink, M; Roghmann, F; Sargos, P; Seiler, R. and Xylinas, E (2020). Défaut d’adoption de l’instillation intravésicale postopératoire précoce de chimiothérapie après néphro-urétérectomie totale. Progres en urologie : journal de l'Association francaise d'urologie et de la Societe francaise d'urologie, 30(13), p. 822. Elsevier 10.1016/j.purol.2020.07.215

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Objectifs

Des études de niveau de preuve 1 soutiennent l’administration d’une instillation intravésicale postopératoire précoce de chimiothérapie (IPOP) suite à une néphro-urétérectomie totale (NUT) pour les tumeurs des voies excrétrices urinaires supérieures, afin de diminuer le risque de récidive intravésicale. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’utilisation en pratique quotidienne de l’IPOP parmi un panel d’urologues européens.
Méthodes

Une enquête en ligne a été partagée avec les membres de l’EAU par courrier électronique (Fig. 1). Les soumissions ont été acceptées d’avril à juin 2017. Les 15 questions portaient sur l’habitude de pratiquer l’IPOP après NUT, le choix de la chimiothérapie, son dosage, les doutes et les préoccupations qui y sont liées, les raisons de ne pas effectuer d’IPOP, la connaissance du niveau de preuve supportant son utilisation et les préférences chirurgicales concernant la NUT.
Résultats

Au total, 127 réponses ont été recueillies (11,6 %). Environ la moitié des participants (47 %) a régulièrement administré une IPOP. La chimiothérapie la plus utilisée était la mitomycine (85 %) ; 82 % des urologues interrogés ont administré une dose standard de 40 mg.

Différents timings d’administrations ont été proposés : ≤ 48 heures (39 %), 7–10 jours postopératoires (35 %), > 10 jours (11 %), en peropératoire (10 %). Le bénéfice associé avec l’administration de l’IPOP est étayé par des essais cliniques prospectifs randomisés pour seulement 65 % des intervenants. Parmi les personnes interrogées qui ne pratiquaient pas l’IPOP, les raisons le plus souvent déclarées étaient les suivantes : le manque de données justificatives (55 %), crainte d’effets secondaires potentiels (18 %), et les obstacles organisationnels (15 %)
Conclusion

Notre étude met en évidence la diffusion limitée de l’IPOP après NUT pour les tumeurs des voies excrétrices urinaires supérieures. Une gestion hétérogène et un manque de connaissance des preuves supportant son administration sont les principales barrières identifiées.

Item Type:

Journal Article (Further Contribution)

Division/Institute:

04 Faculty of Medicine > Department of Dermatology, Urology, Rheumatology, Nephrology, Osteoporosis (DURN) > Clinic of Urology

UniBE Contributor:

Seiler-Blarer, Roland

Subjects:

600 Technology > 610 Medicine & health

ISSN:

1166-7087

Publisher:

Elsevier

Language:

French

Submitter:

Jeannine Wiemann

Date Deposited:

28 Dec 2020 14:15

Last Modified:

05 Dec 2022 15:42

Publisher DOI:

10.1016/j.purol.2020.07.215

PubMed ID:

33157781

BORIS DOI:

10.48350/149007

URI:

https://boris.unibe.ch/id/eprint/149007

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